Du mauvais effet des herbicides sur les mauvaises herbes

Le professeur Gilles-Eric Séralini avait montré il y a peu l’impact néfaste des OGM et du Roundup sur des rats (sources). L’étude très controversée avait divisé la sphère scientifique en deux mais avait eu le mérite de susciter le débat citoyen. Ce débat avait lui-même divisé la sphère publique en deux. L’hypothétique effet néfaste possible des OGM et des désherbants divise (toujours en deux) encore aujourd’hui. Une nouvelle étude publiée il y a peu dans le prestigieux journal scientifique Annals of Experimental and Approximately Sciences of Botany, par l’équipe du professeur Sylvain-Paul Torino du Laboratoire Wallon d’Évidence Statistique et Botanique de Binche, devrait à nouveau diviser les sphères scientifiques et publiques en deux (soit quatre demies sphères).

Depuis 2008, l’équipe du professeur Torino (auteur d’une précédente étude sur les effets à long terme du piétinement des allées enherbées sur la prolifération des merles en zone péri-urbaine) s’est engagée dans un programme de recherche visant à montrer la toxicité des herbicides. « Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides », précise le professeur Torino, « notre étude le confirme et démontre par a + b cosinus c, que les études de toxicité réalisées sur les produits commerciaux sont minimisées ». « Nous avons réalisé une étude statistique sur les données de plus de 200 articles scientifiques traitant de quatre herbicides couramment utilisés dans le monde, le constat fut sans équivoque ! » En effet, l’équipe belge a montré que 100% des échantillons de mauvaises herbes étaient détruits par l’usage d’herbicides. « C’est aux gouvernements maintenant d’agir et de mettre fin au scandale des études non indépendantes, ajoute le professeur Torino, ou une nouvelle crise sanitaire pourrait voir le jour ! »